Les peuples autochtones méritent notre soutien et notre reconnaissance mai 18, 2017 – Posted in: Uncategorized – Tags: ,

Le 10e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été récemment l’occasion de rappeler combien ces peuples sont garants de notre environnement et de ses ressources.

Les 370 millions d’individus recensés comme peuples autochtones représentent seulement 5% de la population mondiale mais ils détiennent officiellement 18% des terres et sont présents dans 70 pays. Leurs traditions font qu’ils considèrent la nature avec un profond respect et qu’ils en utilisent les ressources de manière durable.

Ces peuples sont devenus très souvent de solides opposants aux développements qu’on leur impose et ils défendent leurs terres contre les exploitations destructrices. Ils sont donc devenus les gardiens des sites et des écosystèmes centraux, bien qu’ils soient dans le même temps des cibles en osant s’élever contre de puissants intérêts politiques et économiques.

Cependant, certains pays commencent à reconnaître le rôle des peuples autochtones en tant que gardiens des terres et de la connaissance traditionnelle. Leur autonomisation est essentielle pour assurer la survie des générations futures. Des partenariats doivent être forgés entre les peuples autochtones, les gouvernements, les Nations Unies, la société civile et le secteur privé. La Déclaration des Nations Unies est un outil essentiel pour la réconciliation dans les pays où ils souffrent encore de violations évidentes des droits de l’homme.

Lors du dernier Forum permanent sur les questions indigènes, l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à New York a déclaré que « les peuples autochtones méritent non seulement notre respect, mais aussi notre reconnaissance et notre soutien ». Il a également énuméré les vertus des indigènes qui « mettent particulièrement l’accent sur la terre en tant que mère nourricière ».

Olivier Behra, fondateur du Programme Net Positive Impact, a toujours travaillé avec le plus grand respect des peuples autochtones. Il s’est rendu en 2009 au siège des Nations Unies à New York pour faire se rencontrer plusieurs entreprises cosmétiques françaises et des représentants de peuples autochtones d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et d’Australie. La finalité était d’établir une charte de fonctionnement qui respecte l’intégrité de ces peuples. L’incompréhension du début a fait place à la motivation de tous pour définir des lignes de conduite respectueuses de la nature et de ses peuples.

Chacun doit soutenir de telles initiatives et s’engager pour préserver la richesse des peuples et de leurs cultures spécifiques. Il est bien souvent possible de les protéger en mettant en valeur leurs savoirs traditionnels pour qu’ils ne puissent pas être pillés par des industriels sans scrupule.

L’ONG L’Homme et l’Environnement, fondée à Madagascar en 1993 par Olivier Behra, a joué un rôle précurseur en faisant valoir à la société Chanel le besoin éthique fondamental d’éditer une compilation des savoirs traditionnels des peuples autochtones avant tout développement d’actifs.

Il est nécessaire que les peuples autochtones puissent garder leurs modes de vie proches de la nature. Il est également inconcevable de penser que le développement de l’humanité pourra continuer à se faire en pillant les terres et les ressources de peuples qui les gèrent de manière exemplaire.