Commerce de l’ivoire mars 16, 2017 – Posted in: Éléphants, Burkina Faso, Burkina Faso - Corridor des Éléphants - Karité, Népal – Tags: ,

Les analyses de la problématique ont été faites, des solutions se dégagent mais la bataille est réelle et loin d’être gagnée.

Le commerce de l’ivoire est principalement dû à l’augmentation de la demande en Asie, venant surtout des classes moyennes nouvellement riches de Chine. L’ivoire est considéré comme un symbole de classe et de richesse. Comme cette dernière s’est développée en Chine, l’ivoire se retrouve dans des tableaux, des éléments de statues sculptés aussi bien que dans des baguettes ou des étuis de téléphone portable.

Cette demande a conduit le prix de l’ivoire à atteindre des sommets, ce qui constitue une forte incitation pour les braconniers et trafiquants, qui sont de plus en plus liés aux réseaux criminels internationaux.

Les efforts de lutte contre le braconnage restent rares sur le terrain et, en raison du manque de formation et de ressources, les services chargés de cette lutte sont souvent débordés. Les frontières sont trop poreuses pour arrêter l’écoulement de l’ivoire et les routes du commerce sont mal surveillées.

L’audace des braconniers et des commerçants, les poursuites et les peines souvent inadéquates sont des obstacles.

Olivier Behra collabore depuis 2014 avec l’Elephant Task Force soutenue par la Fondation Clinton. Cette fondation œuvre pour trouver les moyens d’enrayer 1- les abattages, 2 – le trafic, 3 – la demande. Le quatrième point, si nous aboutissons, sera d’impliquer les populations locales dans la conservation des habitats des éléphants.

 

Nous sommes optimistes et nous travaillons sur le sujet, au Burkina Faso par exemple nous travaillons avec les équipes d’anti-braconnage du Parc de Nazinga. Mais il ne faut pas rêver, les contrôles seront toujours nécessaires.

 

Toutes les 15 minutes un éléphant est tué pour ses défenses en ivoire. Si nous n’agissons pas maintenant, les éléphants devront faire face à un avenir incertain.