L’école primaire et maternelle juin 5, 2018 – Posted in: Uncategorized

Le village d’Ambavaniasy se situe aux abords de la réserve de Vohimana, à l’est de Madagascar. Deux cent cinquante élèves se rendent à l’école maternelle et primaire pour recevoir une éducation de base indispensable.

En 2017, un cyclone a détruit le toit d’un des bâtiments de l’école, la privant de deux salles de classe. Dans un pays où le taux d’éducation reste très faible, il est capital de permettre aux enfants de se rendre à l’école.

L’Etat malgache n’est actuellement pas en mesure de fournir une éducation de base à l’ensemble de la population. De facto, d’après l’UNICEF, moins de 10% des deux millions d’enfants de la tranche d’âge de trois à six ans ont accès à l’école publique et Madagascar fait partie des pays avec le moins d’accès à l’éducation au monde, fait accentué dans les zones rurales.

C’est pourquoi une école a été construite par l’ONG L’Homme et l’environnement en 2005. L’école gratuite d’Ambavaniasy permet d’accueillir deux cent cinquante élèves, du niveau maternel au niveau primaire, et compte cinq enseignants.

Malheureusement, en mars 2017, un cyclone a détruit le toit d’un des bâtiments de l’école, soit deux salles de classe.
Il est urgent de reconstruire le toit et de remettre en l’état ce bâtiment, afin d’assurer aux élèves des conditions d’apprentissage décentes.
La reconstruction de cette école représente un enjeu capital pour l’éducation des enfants. Les villageois sont très concernés et impliqués dans ce projet. Ce sont en effet les parents d’élèves, avec les bénéfices générés par l’écotourisme, qui ont construit en 2014 une case pour que l’école puisse accueillir un nouvel instituteur.

Le projet pour l’éducation à Ambavaniasy comporte 3 volets :

• Reconstruire le toit du bâtiment et le sol

• Fournir du matériel d’apprentissage aux enseignants et des équipements scolaires aux élèves

• Prendre en charge le salaire de deux enseignants pendant un an

Afin d’améliorer les conditions d’éducation et de réduire le taux de malnutrition infantile très élevée à Madagascar, un projet de cantine scolaire à destination des écoliers est en cours de réflexion.

Soutenir un enfant et l’envoyer à la cantine ne couterait que 70 euros par an et par enfant.