Le Prix de l’inventeur européen 2017 et le SARO juillet 4, 2017 – Posted in: Madagascar - Tsaramandroso, Saro, Saro – Tags:

Par Olivier Behra

Pour la première fois un chercheur parvient à attirer l’industrie pharmaceutique dans l’utilisation des huiles essentielles.

Le prix du public pour le Prix de l’inventeur européen 2017 vient d’être remporté par le Pr. Adnane Remmal pour sa contribution à la lutte contre la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques.

Le sujet est grave car les infections résistantes aux antibiotiques tuent chaque année quelques 700.000 personnes dans le monde.

L’Organisation Mondiale de la Santé a mis l’antibiorésistance tout en haut de la liste de ses priorités.

Selon les Nations Unies, les décès liés aux bactéries résistantes aux molécules chimiques classiques utilisées actuellement pourraient atteindre 10 millions d’ici 2050.

Une des causes de ces développements de résistance est l’excès d’utilisation des antibiotiques.

Le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) montre que les prescriptions sont souvent inadaptées ou trop longues, voire inutiles. Et la France reste, de plus, un des pays européens où la consommation d’antibiotiques est la plus élevée, avec une reprise à la hausse depuis 2010.

L’autre cause est le développement des élevages intensifs qui utilisent systématiquement des micro-doses d’antibiotiques de synthèse pour stimuler la croissance du bétail. Ces traitements dits « infra-thérapeutiques » permettent à certaines bactéries, telles que les salmonelles et colibacilles, de survivre. Elles peuvent ensuite se reproduire avec ces gènes de résistance et se retrouvent dans les eaux usées et dans la chaîne alimentaire.

La résistance aux antibiotiques est d’autant plus facile quand ceux-ci sont fait de molécules industrielles uniques.

En effet, les dizaines d’antibiotiques existants ont leur activité propre. Dans un article de l’Office Européens des Brevets, le Pr. Remmal compare le fonctionnement d’un antibiotique à une clef servant à ouvrir une porte :

« Dès que la clef ouvre la porte, la bactérie meurt, mais si une mutation modifie un tant soit peu la géométrie de la serrure, la clé n’entre plus et la bactérie devient résistante ».

C’est en « dopant » l’antibiotique aux huiles essentielles que Remmal est considéré avoir inventé le système qui ne se contente pas d’ouvrir la porte mais la détruit, ou l’empêche de se refermer pour que la bactérie mutante ne puisse pas se protéger. C’est en rajoutant aux antibiotiques actuellement commercialisés par les grands laboratoires des molécules naturelles que l’on obtient des « complexes moléculaires » que les mécanismes de résistance mis en œuvre par les bactéries ont de la peine à reconnaître.

Ces travaux démontrent l’intérêt fondamental qu’il y ait dans un produit comme le SARO plusieurs molécules antibactériennes oeuvrant en synergie.

Les molécules alcools C10 (contenant 10 atomes de carbones) de certaines huiles essentielles telles que alpha-terpineol, linalol, terpinène, géraniol que l’on trouve toutes dans le SARO ont chacune démontrées scientifiquement leurs propriétés bactériostatiques et bactéricides, et créent un complexe unique.

Le Pr. Remmal démontre l’utilité de considérer les huiles essentielles même lorsqu’on n’a plus d’autre recourt que d’utiliser des antibiotiques très puissants contre le staphylocoque doré résistant à la meticilline (SARM).

Les huiles essentielles étaient connues pour leurs propriétés antimicrobiennes depuis la nuit des temps.

C’est avec l’avènement de la pénicilline, mais surtout la production industrielle de médicaments de synthèse et en particulier d’antibiotiques au début des années 1940 aux Etats-Unis, que leur attrait a rapidement disparu pour les soins. Les pharmacologues n’avaient cependant pas prévu la résistance bactérienne si forte que l’on voit à l’heure actuelle.

En effet, le Docteur Jean Valnet, déjà durant la guerre d’Indochine , à court d’antibiotiques sauva des centaines de vie grâce aux huiles essentielles.

Depuis les publications scientifiques se succèdent pour montrer l’efficacité de produits naturels tels que le Saro.

Il n’y a pas que le Saro, et des molécules comme le carvacrol contenue dans l’origan, ou le gingerol contenu dans le gingembre ont des propriétés phénoménales.

L’huile essentielle de cannelle est un antibactérien extrêmement puissant, même trop puissant pour être utilisé tel quel. Il faut ainsi bien doser et c’est cela le travail des équipes du Pr. Remmal.

Le vrai génie de Remmal a été avant tout de proposer l’utilisation du naturel sans se mettre à dos les lobbies pharmaceutiques.

La recherche pharmacologique a fait faire des progrès considérables à la santé, mais on voit ses limites et le retour inévitable vers plus de bon sens et de naturel que même les grands laboratoires devront faire. Voici ainsi un prix bien mérité qui permettra de faire avancer les choses.

Cela permet de rappeler que, dans bien des cas le traitement précoce sans antibiotiques chimiques en prévention ou dès les premiers symptômes est la meilleure approche à adopter.

La puissance du naturel est réelle et demande à prendre des précautions (femmes enceintes, enfants allergiques) il n’est vraiment pas difficile d’utiliser très intelligemment ce que la nature nous offre.

J’avais des dizaines d’huiles essentielles à disposition à Madagascar quand nous avons démarré des travaux de recherche, et beaucoup sont incroyablement efficaces. Il fallait cependant trouver le compromis entre puissance, facilité d’utilisation en préventif ou accompagnement et justement intérêt de la complexité moléculaire.

Le Saro est l’huile essentielle par excellence pour booster son système immunitaire et guérir les petits bobos, parce qu’elle est facile d’utilisation.