Consommer éthique tente de plus en plus les Français juin 7, 2017 – Posted in: Tous les Projets – Tags: , , ,

La majorité des Français semble prête à consommer de manière responsable et équitable. 

Cette intention a encore du mal à se concrétiser dans les achats mais elle annonce de nouvelles habitudes de consommation. C’est ce que nous apprend une enquête présentée à l’occasion de la quinzaine du Commerce Equitable.

Un sondage, réalisé par OpinionWay à l’occasion de la 17ème Quinzaine du Commerce Equitable (du 13 au 28 mai 2017), indique que 77% des Français aimeraient consommer des aliments et des boissons qui ne soient pas produits dans des conditions d’exploitation. Mais ils sont seulement 35% à se demander « qui » produit ce qu’ils achètent.

Le commerce équitable correspond à cette nouvelle demande, en garantissant un prix minimum aux producteurs locaux et en respectant un certain nombre de critères sociaux, environnementaux et organisationnels.

Il faut donc maintenant davantage de bons réflexes de la part des acheteurs et plus d’engagements côté distributeurs.

68% des Français se disent prêts à payer plus cher pour des produits éthiques.

L’association Max Havelaar se demande donc ce qu’attendent industriels et distributeurs pour s’impliquer à fond dans le commerce équitable.

79% des Français se déclarant insuffisamment informés, il faudrait améliorer la visibilité en rayon pour accompagner et sensibiliser le plus grand nombre.

Les consommateurs ont le désir d’équitable, or ce sont eux les premiers acteurs du changement et ils ont le pouvoir de dicter leur volonté.

Consommer équitable, c’est à la fois se faire plaisir tout en permettant à des producteurs de combattre par eux-mêmes la pauvreté et de choisir leur avenir.

Les ventes de produits labellisés Max Havelaar ont d’ailleurs augmenté en France de 20% entre 2015 et 2016 et le marché mondial se porte bien.

Les impacts locaux sont encore insuffisants pour aider à la gestion de l’environnement et de la biodiversité et les produits certifiés ne concernent que les produits de consommation courante, mais c’est une première étape.

Ce mouvement rappelle que « consommer, c’est voter » et que « chacun de nous a la possibilité de changer le monde à son échelle ».

Quoi qu’il en soit, la disponibilité sur internet des informations détaillées de marques niches va pouvoir développer les offres.

Internet et la multiplication des sources d’information vont très certainement accélérer le processus.

Des marques niches peuvent maintenant justifier de leurs impacts sur le web et certaines se dédient même à la promotion d’impacts positifs (voir Elephas.fr).

Cela va certainement faire avancer encore plus les choses.